samedi 6 février 2016

UN CORPS NOUVEAU

Qu’est-ce qu’en pensez vous ?

Il  y a vraiment des gens qui ont fait de son corps un autel  et toutes les choses qui les entourent sont dirigées à remarquer un corps athlétique et superbe.

J’ai trouvé des exemples tout près de moi quand je travaillais dans la banque. Il y avait un jeune homme qui dédiait de nombreuses heures à la gym. Il avait le corps d’un dieu grec, un corps majestueux, mais il n’avait pas inventé l’eau chaude, il n’était pas du tout une lumière.

Je crois qu’on doit certainement cultiver le corps le plus possible mais avec des limitations et ne pas faire de notre  corps notre propre idole, notre alter ego.

À mon avis,  il y a des pratiques qui peuvent nous aider à placer notre corps au même niveau que notre esprit. C’est de faire notre mieux pour rencontrer une harmonie entre les deux.

Et comment est-ce que nous pourrions développer notre esprit ? J’ai lu il y a longtemps ce qu’a dit Umberto Eco —Le nom de la rose—, philosophe et savant italien à ce propos : Le bonheur s’atteint à travers le savoir et celui-ci par la lecture.

Voici un beau conseil que j’ai suivi toute ma vie et j’en suis heureux.

Je ne suis pas d’accord avec une dévotion exagérée du corps. D’autre part, je crois que ça c’est quelque chose  qui est à la mode de nos jours.

 

 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

je pense exactement comme toi :)
Poème de Victor Hugo

Poème tiré de la Dernière Gerbe de Victor Hugo où l'écrivain insiste sur le choix de privilégier l'âme plutôt que le physique.

Ne vous contentez pas, madame, d'être belle.
Notre cœur vieillit mal s'il ne se renouvelle.
Il faut songer, penser, lire, avoir de l'esprit.
Être, pendant dix ans, une rose qui rit,
Cela passe... - La vie est une triste chose,
Un travail de ruine et de métamorphose
Qui fait d'une beauté sortir une laideur.
Fixez votre œil charmant, parfois un peu boudeur,
Sur les deux termes sûrs d'une vie achevée,
Sur le point de départ et le point d'arrivée,
Chemin que parcourront, hélas ! vos pas tremblants,
- Dents blanches, cheveux noirs ; - dents noires, cheveux blancs !
Moi, j'estime la femme, humble et sage personne,
Qui ne s'éblouit pas, belle, veut être bonne,
Songe à la saison dure ainsi que les fourmis,
Et qui fait pour l'hiver provision d'amis.
Vieillir, c'est remplacer par la clarté la flamme ;
Le cœur doit lentement rentrer derrière l'âme.

Victor Hugo